L’assurance vie est un terme qui regroupe toute une gamme de produits différents les uns des autres. Parmi cette gramme, nous pouvons distinguer deux catégories majeures : – La classification « traditionnelle » selon les risque garanties (vie et/ou décès) – La classification selon les supports (euro et/ou unité de compte). Les primes et garanties vont être exprimées soit en euro, soit en unité de compte de nature immobilière ou immobilière. L’évolution de la fiscalité et du cadre législatif, a amené son lot d’innovations, et c’est le cas avec les contrats DSK (en référence à l’ancien Ministre de l’Economie et des Finances Dominique Strauss-Kahn) et NSK (par référence à Nicolas Sarkozy). Ces contrats offrent de nmobreux avantages fiscaux en contrepartie d’un risque de perte en capital.
Auparavant, ce type de contrat prévoyait le versement d’un capital à l’assuré s’il était en vie au terme du contrat d’assurance. Cependant, en cas de décès avant le terme, les primes versées étaient perdues. Afin de pallier cet inconvénient, ces contrats ont connu une réelle évolution et se déclinent sous trois formes.
1) L’assurance de capital différé : Ce contrat garantit le versement d’un capital à son terme si l’assuré est en vie à cette date. Selon les contrats, le capital pourra être l’objet d’un versement unique ou de versements périodiques qui cessent au décès de l’assuré. Ainsi, ce type de contrat permet d’apporter une solution pour le futur retraité qui désire bénéficier d’un capital assorti d’une fiscalité avantageuse lors de son départ à la retraite.
2) La rente viagère immédiate : l’assuré s’engage à verser une rente dès la date d’effet du contrat, et ce jusqu’à son décès. La prime ne peut être qu’unique. Il s’agira dans la majeure partie des cas d’une rente de durée viagère d’ou l’intérêt de tels contrats comme complément de retraite ou pour se protéger financièrement jusque-là la fin de ses jours.
3) La rente viagère différée : Le versement de la rente s’effectuera à partir d’une fixée dans le contrat.Pendant la durée du différé, l’assuré pourra verser soit une prime unique, soit des primes périodiques. Si l’assuré décède avant la date d’entrée en service de la rente, alors les fonds seront perdus. C’est pour cela qu’il existe des contres assurances prévoyant le remboursement des primes au bénéficiaire.
L’assurance décès couvre les conséquences financières du risque de disparition prématurée de l’assuré. L’assureur s’engage à verser un capital ou une rente au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) en cas de décès de l’assuré pendant la durée du contrat. Ces assurances se décline sous deux formes :
1) L’assurance temporaire décès : Ce contrat prévoit le versement d’un capital ou d’une rente au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) en cas de décès de l’assuré pendant la durée du contrat. Si l’assuré est vivant au terme du contrat, la compagnie d’assurance conserve l’intégralité des cotisations versées. La prime de ce type de contrat dépend de la probabilité de décès de l’assuré. Afin d’avoir la meilleure estimation possible du risque, l’assureur demande à l’assuré de lui faire une déclaration du risque, et il peut éventuellement lui faire subir un contrôle et une visite médical. L’objet de ce contrat est donc la protection des bénéficiaires. De plus ce contrat peut offrir un effet de levier non négligeable car la capital garanti peut représenter plusieurs fois le montant des primes versées. Il existe une dérivée à cette assurance : l’assurance survie. Il s’agit de permettre le versement d’un capital ou d’une rente lors du décès de l’assuré. cependant, elle exige que le bénéficiaire soit en vie au jour du décès de l’assuré.
2) L’assurance vie entière : Elle prévoit le versement d’un capital ou d’une rente prédéterminé au bénéficiaire quelle que la soit la date du décès de l’assuré. Cette assurance peut être assimilée à une épargne puisqu’elle peut à tout moment être rachetée par le souscripteur. Le versement du capital peut être soit à effet immédiat, c’est à dire que la couverture du risque décès prend effet dès le versement de la première partie. Ou à l’inverse à effet différé, c’est à dire que la couverture du risque décès prend effet quand l’assuré a atteint un âge déterminé. Ce contrat est très efficace pour protéger un enfant handicapé qui serait démuni lors de la disparition de ses parents. Ou bien lorsque l’on veut prévoir une somme nécessaire pour payer les droits de succession, puisque le souscripteur est sûr que le bénéficiaire percevra le capital prévu au contrat d’assurance vie.
Il s’agit d’une combinaison entre les assurances en cas de vie et en cas de décès. Elles permettent au souscripteur de couvrir le risque décès et le risque vie. Elles ont donc un rôle à la fois d’épargne et de prévoyance. Cependant, ces deux fonctions ne sont pas cumulatives et la compagnie ne sera appelée qu’une seule fois, soit lors d’un versement du capital en cas de décès du bénéficiaire. Soit en cas de vie de l’assuré au terme du contrat lors du versement du capital à son profil ou à celui du bénéficiaire.