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Comment assurer un crédit immobilier ?

L’achat de la Résidence Principale demeure l’un des grands projets d’une vie. On prépare souvent cet investissement à l’avance par le biais d’une épargne, mais le recours au financement bancaire est très souvent indispensable. La durée moyenne d’un prêt immobilier en France est de 17 ans et les prêts sur une durée de 25 ans sont de plus en plus courants. Sur une telle période il peut se passer beaucoup de choses (perte d’emploi, arrêt de travail prolongé, invalidité ou même le décès). Il est donc primordial de s’assurer que ces risques soient biens couverts tout en négociant le meilleur tarif pour limiter le coût de l’assurance du prêt sur la durée.

Le choix de la formule d’assurance

On peut couvrir quatre types d’aléas de la vie dans le cadre d’un contrat d’assurance du prêt immobilier. L’aléas le plus probable est sans nul doute l’arrêt de travail. Cet aléas est souvent repris sous le nom d’ITT (Incapacité Temporaire de Travail) dans les contrats d’assurance. C’est le risque à couvrir en priorité lorsque on est en activité. La couverture de l’arrêt de travail dans le cadre de l’assurance du prêt permettra une prise en charge par l’assurance de la mensualité d’emprunt en cas d’arrêt de travail prolongé de l’emprunteur (une franchise moyenne de trois mois s’applique). Pour les inactifs et les retraités, cette couverture est inutile à moins qu’il existe un projet de reprise d’une activité professionnelle (et ceci même à temps partiel).

Le deuxième aléas est l’Invalidité, c’est à dire l’incapacité de travail partielle ou totale au-delà de trois ans. La Caisse Primaire d’Assurance Maladie détermine alors un taux d’incapacité, c’est uniquement à partir d’un certain seuil que l’assurance pourra couvrir cet aléas. Une majeure partie des contrats d’assurance des emprunteurs prendra en charge ce risque uniquement en cas de PTIA (Perte Totale et Irréversible d’Autonomie). Cela  implique l’incapacité d’accomplir trois des quatre actes de la vie courante (se lever, se vêtir, manger et se déplacer).

Le troisième aléas qui doit être pris en charge dans le cadre d’un prêt immobilier est le décès. Si l’assuré décède en cours de prêt, l’encours de crédit est soldé à concurrence de la quotité d’assurance (voir ci-dessous).

Enfin, on peut couvrir le risque de perte d’emploi dans le cadre d’un prêt immobilier. Tout comme l’arrêt de travail, une franchise sera appliquée en cas de chômage de l’assuré. D’autant qu’une durée maximale de prise en charge est défini dans le contrat d’assurance. Il faut donc être vigilant à ces deux termes du contrat. Pour couvrir au mieux ce risque de perte d’emploi, il faut que la durée de prise en charge soit supérieure à  douze mois. Dans le cas contraire, cette couverture peut-être remplacé par un contrat de prévoyance, qui aura l’avantage d’être beaucoup plus modulable.

Le choix de la quotité

Lorsque le prêt est contracté par plusieurs personnes, le plus couramment un couple, il faut déterminer la répartition de la couverture d’assurance entre les deux emprunteurs. Sachant que le prêt doit au minimum être assuré à 100% (cumul des quotités pour les deux assurés), il est important de saisir l’enjeu du choix de la quotité pour chaque assuré. Pour déterminer cette répartition au mieux, il faut avant tout tenir compte de la contribution au revenu du foyer de chaque emprunteur. Si les deux emprunteurs ont un niveau de revenu similaire, la répartition doit être équilibré car la perte de revenu consécutive à un aléas de la vie sera identique (que ce soit l’un ou l’autre emprunteur). Dans le cas contraire, il est nécessaire de privilégier la couverture de l’emprunteur dont les revenus sont les plus importants

 Faire face à une éventuelle exclusion d’assurance

La couverture de ces aléas par la compagnie d’assurance dépend étroitement de l’état de santé de l’emprunteur. En effet, à la demande d’adhésion, l’emprunteur doit remplir un questionnaire de santé. Parfois, des examens médicaux seront même nécessaire pour que la compagnie d’assurance puisse se positionner. Si vous faites face à un refus de couverture de la part des compagnies d’assurance, sachez qu’il existe une convention AERAS (la Convention S’Assurer, Emprunter avec un Risque Aggravé  de Santé). Cette convention, mise en place par le gouvernement permet de faciliter l’accès à un contrat d’assurance prêt pour les personnes avec des particularités médicales.

Le choix de la couverture des risques liés à la vie dans le cadre d’un prêt immobilier est donc une étape majeure lorsque on achète un bien immobilier. Votre conseiller bancaire et votre assureur pourront vous accompagner et vous conseiller. Ils sont là pour répondre à toutes vos qestions et surtout déterminer la meilleure option pour une couverture optimale du prêt.

 

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