Découvrez en lisant cet article quelles sont les différentes tâches d’un courtier en crédit immobilier? De l’évaluation des ressources des clients au calcul de la capacité de remboursement et d’endettement, et cela sans oublier de prendre en considération toutes les charges et dépenses du foyer du/des souscripteur(s).
Une fois que vous aurez pris connaissance du contenu publié ci-dessous correspondant aux tâches d’un courtier en prêt immobilier, vous comprendrez directement pourquoi il est recommandé de passer par un courtier en crédit immobilier intermédiaire en opération de banque (IOB)!
L’évaluation des ressources par le courtier
L’évaluation des ressources par le courtier en prêt immobilier consiste à calculer les rentrées d’argent régulières qui auront lieu sur les comptes bancaires. C’est à dire salaires nets et pensions ou rentes, mais aussi revenus fonciers, etc.
Lors du calcul des ressources du/des emprunteur(s), le courtier en crédit immobilier ne prend pas en compte les rentrées d’argent aléatoires ou exceptionnelles tels que les primes ou panier repas.
Le calcul s’effectue la plupart du temps par rapport à l’avis d’imposition sur le revenu (IRPP) en prenant en compte le montant net imposable de l’année en faisant une comparaison objective avec le cumul net fiscal de l’année visible sur le bulletin de salaire du mois de décembre N-1.
Le calcul des charges et dépenses par le courtier
Le calcul des charges et dépenses par le courtier en financement immobilier est une étape primordiale pour connaître le montant exact que paye le(s) souscripteur(s) de crédit. Il s’agit d’un calcul hors remboursement de la mensualité dudit crédit en cours d’étude.
Ces charges sont représentées le plus souvent par les remboursements dus, ou les crédits à la consommation (leasing/LOA). Ils ont tendance a être considéré avec peu d’importance par le(s) client(s), mais qui ont tendance a avoir un caractère d’une importance capitale lors du calcul de la capacité d’endettement du/des demandeur(s).
Le calcul de la capacité de remboursement
Peut être l’étape de l’instruction la plus importante lors du montage du dossier, et qui permet à l’intermédiaire en opération de banque et services de paiement (IOBSP) de très vite pouvoir donner un conseil aux clients, qui peut être de l’ordre négatif ou positif.
Ce calcul consiste à pouvoir apprécier le que le client est prêt à consacrer tous les mois au remboursement d’un prêt immobilier. Cette capacité de remboursement maximale ne doit pas, en principe, dépasser 33% des revenus du/des emprunteur(s). Cela afin de permettre au(x) souscripteur(s) de rembourser aisément le capital emprunté plus les intérêts tout en maîtrisant la bonne gestion de leur budget.
Cette valeur de trente trois pour cent est une valeur théorique, elle peut varier d’une banque à une autre, de même d’un dossier à l’autre. Certains établissements bancaires permettent d’avoir aux emprunteurs une capacité de remboursement pouvant atteindre 40% de leur taux d’endettement.
De même sur certains dossiers, les banques peuvent déroger à cette règle surtout sur certains profils emprunteurs. Les banquiers regardent surtout le restant à vivre aussi appelé résiduel. Une personne ayant 1000€ de salaire par mois et une autre qui 3000€ par de salaire n’auront pas le même restant à vivre ou résiduel à 33% de taux d’endettement.