Les crédits immobiliers ne sont pas les produits sur lesquels les établissements bancaires gagnent le plus d’argent, du fait d’une concurrence toujours plus importante dans ce domaine. En revanche, ces prêts constituent souvent des produits d’appel, permettant aux banques de fidéliser des clients qui effectueront ensuite des placements financiers et en assurance.
C’est pour cela que les banques proposent actuellement des taux d’intérêts débiteurs fixes très attractifs pour séduire les futurs emprunteurs, d’autant plus que nous nous trouvons actuellement dans une phase de baisse des taux souscripteurs.
Dans ce contexte, les courtiers en crédit immobilier vont jouer un rôle très important, ils seront les intermédiaires entre les établissements bancaires et leurs clients, en étant considérées comme des apporteurs d’affaires. Il y a encore quelques années, ces établissements étaient réticents à travailler avec des courtiers intermédiaires en opérations de banque.
Aujourd’hui, leurs stratégies ont changé, en grande partie du fait que les courtiers se chargent de toutes les tâches (montage du dossier, calcul de la capacité d’endettement, rendez-vous clients, …).
Les courtiers véritables alliés des emprunteurs
Le rôle premier du courtier en crédits immobiliers est de faire le tour de la concurrence pour pouvoir comparer l’offre de financement la plus intéressante pour le client en fonction de leur profil emprunteur. Il peut trouver le taux d’intérêt débiteur fixe le plus intéressant du fait de sa connaissance des offres de crédits immobiliers. Mais aussi de cs interlocuteurs privilégiés, il sera plus facile de négocier dans une banque dans laquelle il aura apporter de nombreuses affaires de financements immobiliers auparavant et où des liens proches se seront crées.
Le particulier n’a pas cette capacité de négociation que possède un courtier, véritable professionnel de l’intermédiation en opérations de banque. L’autre avantage que les clients peuvent retirer de cette démarche est le coût. En effet, l’établissement qui délivre le crédit rétribue le courtier à hauteur de 1% du montant du prêt, voir plus en cas de gros volume de dossiers apportés.
Le lien entre le courtier et l’emprunteur
Pour qu’un courtier commence à entreprendre ces démarches, il fera signer, dans la majorité des cas, un mandat de recherche de capitaux. Celui-ci aura pour effet qu’il pourra divulguer des informations personnelles et obligera le client à ne proposer son dossier qu’à un seul courtier. Le courtier lui stipulera également de ne plus faire de démarches auprès des établissements de crédits immobiliers.
Car il existe une forme de « non-concurrence » entre les banques et les courtiers, de même qu’entre les courtiers. Cela signifie, lorsqu’un dossier sera proposé dans une banque, il devient prioritaire, s’il existe d’autres intermédiaires, ils ne pourront pas intervenir même s’ils ont obtenus des taux plus avantageux.
Par exemple, un client qui décide de faire travailler deux courtiers en parallèle pour obtenir un meilleur taux pour son crédit immobilier, si un des courtiers à déjà proposé le dossier dans un établissement, le deuxième ne pourra pas le proposer également même si les négociations préalables sont plus avantageuses pour les clients. Les banques dans ce genre de cas refuse parfois le crédit car ils considérent les clinets comme des « clients volatiles » et non fiables.
Une fois le mlandat signé, le courtier va demander différentes pièces au(x) client(s) afin de monter le dossier de financement et le présenter aux banques du marché.