La baisse des taux d’intérêt des crédits immobilier pour l’accession à la propriété dans le neuf s’est faite remarquée depuis déjà quelques années. Selon les études, ils n’auraient jamais été aussi bas depuis la Libération! En mai 2016, ce taux d’emprunt a encore baissé pour atteindre en moyenne 1,77 % contre 1,81 % en avril pour une durée d’amortissement moyenne. Selon une étude révélée par l’Observatoire Crédit Logement/Csa ce taux aurait été divisé par plus de trois depuis les années 2000.
Une baisse moins importante qu’auparavant
La diminution d’année en année des taux de crédit immobilier pour particulier alimente de plus en plus les institutions médiatiques professionnelles. Même si la baisse du taux existe bel et bien, elle est tout de même moins importante que durant la période entre décembre 2015 et avril 2016.
Afin de faire une comparaison plus approfondie, notons qu’en 1981, les taux des crédits immobiliers s’élevaient jusqu’à 18,6 %, c’est d’ailleurs ce qu’a rappelé le Figaro Immobilier. Ce chiffre relate parfaitement la faiblesse des taux sur le marché, une situation à l’avantage des institutions bancaires qui proposent des offres commerciales traditionnelles. En effet, la durée des emprunts immobiliers est établie aujourd’hui à 211 mois en moyenne.
Pourquoi une telle baisse ?
Selon l’Observatoire, la faiblesse des taux obligatoires (OAT 10 ans) sur les marchés en serait la cause probable. Afin de favoriser une économie stable, la Banque centrale européenne emploie tous les moyens pour maintenir ces taux au plus bas. En effet, sa politique monétaire se base surtout sur le fait qu’une partie de ces taux de crédit est réévaluée sur le niveau des emprunts d’État.
Cet historique permet de mettre en exergue que jamais les taux des crédits immobiliers n’ont été aussi bas depuis la Seconde Guerre et qu’en plus de 15 ans, ces taux ont été divisés par plus de trois.
La baisse des taux d’intérêt permet également de relancer l’économie en incitant les ménages à acheter un bien immobilier tout en bénéficiant d’un coût de l’argent emprunté relativement bradé. Ce qui stimule le amrché de l’immobilier et l’économie du pays.