Dans un contexte économique difficile, l’accès à la propriété nécessite un investissement conséquent possible la plupart du temps grâce à un emprunt sur une longue durée (en moyenne 22 ans). C’est pourquoi, le choix du bien est à bien réfléchir. Deux possibilités s’offrent aux investisseurs: un investissement dans le neuf ou dans l’ancien (plus de cinq ans). Alors quels sont les atouts propres à ces deux investissement? Et surtout comment choisir?
Tout d’abord, en terme de frais annexes, l’achat dans le neuf revient moins cher. Dans un premier temps, cela est lié aux frais de notaires qui sont doublés dans le cadre d’un achat dans l’ancien. Ces derniers représentent entre 2 à 3% du montant de l’acquisition pour un logement neuf, alors que pour un logement ancien ces frais sont ramenés entre 7 à 8%. De plus, dans l’ancien il faut tenir compte des charges de restauration du bien. Le vendeur est censé vous informer du montant des rénovations nécessaires, mais pour personnaliser votre habitation il faut aussi engager des frais. Enfin, un logement dans l’ancien consomme d’avantage d’énergies. Au contraire, la plupart des logements neufs répondent aux normes BBC (Bien à Basse Consommation) et consomment donc beaucoup moins d’énergie grâce à une isolation optimale voir des systèmes de récupération d’énergies (panneaux solaires…).
Par ailleurs, si vous êtes primo-accédant et que vous achetez votre résidence principale, l’acquisition dans le neuf vous donne accès au PTZ (Prêt à Taux Zéro). Le montant de ce prêt sans intérêt dépend de votre revenu fiscal. Ce prêt à taux zéro ne permet pas de financer à lui seul l’acquisition, mais c’est quand même un bel avantage. De surcroît dans le cadre d’un investissement dans le neuf, vous êtes exonéré de taxe foncière pendant deux ans.
Même si l’achat d’un logement neuf paraît beaucoup plus alléchant, les prix dans le neuf sont néanmoins beaucoup plus élevés que dans l’ancien. Et les frais annexes réduits n’expliquent pas tout. En effet, il y a une forte spéculation du marché immobilier dans le neuf. Et cette tendance n’est pas prêt de changer. Les vendeurs dans l’ancien ont de plus en plus du mal à vendre compte tenu de la baisse de la demande (liée à le conjoncture difficile). On peut donc s’attendre à ce que le rapport de force vendeurs/acheteurs s’inversent